Lajkonikowy teatr Stanisława Wyspiańskiego
DOI:
https://doi.org/10.32030/Abstract
THEATRE DE „LAJKONIK“ DE STANISŁAW WYSPIAŃSKI
Cracovie est l'une des peu nombreuses villes de Pologne où les traditions des cérémonies et des coutumes sont encore pratiquées. L'une des coutumes les plus connues et les plus répandues est la parade de „Lajkonik de Zwierzyniec" appelée tout simplement „Lajkonik" et fêtée l'octave de la Fête Dieu.
La légende et les traditions populaires la renvoient à l'attaque des Tatares, au Xllle siècle. Les recherches scientifiques démontrent la ressemblance entre notre Lajkonik de Cracovie et les anciennes coutumes polonaises, où le déguisement en cheval était étroitement lié aux cérémonies magiques.
C'est durant les premières dizaines de notre siècle que la forme de la cérémonie de Lajkonik a reçu son aspect présent. La forme incoordonnée et souvent sans style d'avant a été transformée en un grand „theatrum". Les valeurs artistiques et plastiques de ce spectacle ont été soulignées par un bel et riche habit de l'héros principal, le „Lajkonik". Le modèle de cet habit a été projeté en 1904 par Stanisław Wyspiański — peintre, dramaturge et metteur en scène éminent. Le but principal de Wyspiański était de faire de Lajkonik un personnage théâtral.
Le deuxième but de l'artiste était d'ajouter au caractère de l'héros un peu de dignité et de sérieux — tout en conservant le ton jovial de ce divertissement.
Wyspiański a en effet dénoué le projet de façon suivante. Le chevalier Lajkonik n'est pas assis à cheval mais dans le cheval. De la taille vers le haut, l'artiste relève la stature du personnage par un turban très haut. Il garde les dimensions d'un cheval presque adulte mais il lui donne un tête excessivement petite, tout en la relevant par un panache.
L'effet de grandeur monumentale Wyspiański a obtenu par l'assortiment des couleurs. Malgré que le costume chatoie par ses couleurs, il est en fait entretenu dans un seul ton — le rouge. La veste de dessus à la polonaise est amarante, le cafetan — carmin, le caparaçon et la ceinture — pourpre.
Enfin le style. A première vue le tout semble être un costume oriental (turban, caparaçon) avec toute la somptuosité de l'Est. Mais il ne serait pas ce qu'il est si ce n'étaient les éléments complémentaires — le folklore et le théâtre de Wyspiański. Les fleurs champêtres polonaises font le motif en couleur du turban. Le théâtre de Wyspiański. Le costume joue. Lajkonik est le héros du spectacle. Les rues et les places de Cracovie servent de scène. Les élévations des maisons et la verdure des promenades servent de décors. Les artistes? Mais ce sont les membres du cortège et de l'orchestre. La foule joue un rôle double: celui de spectateurs et celui de figurants autour du spectacle. Le manque de dialogue est remplacé par la musique.
Ce qui est étrange, c'est que dans le spectacle contemporain seul le Lajkonik est en costume projeté par l'artiste. Il semble presque incroyable que Wyspiański se soit contenté de projeter rien que le costume de l'héros. Peut-être voulait-il varier, enrichir l'action et habiller aussi les autres personnages d'après son goût et ce n'est que la mort précoce qui l'en a empêché.
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